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Quand l'expert judicaire déraille complètement

  • francoisbiquillon
  • 21 févr.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 22 févr.


L'expertise judiciaire médicale d'une patiente opérée pour une extraction d'objet rectiligne (aiguille) plantée dans la zone périnéale a donné ce qui suit (extrait) :


On remarque que sur le schéma ci-dessus, fourni dans le rapport d'expertise judiciaire, l'aiguille ne se trouve absolument pas dans l'axe de la grande lèvre droite, en contradiction avec le texte du rapport. Voir le même schéma commenté ci-dessous
On remarque que sur le schéma ci-dessus, fourni dans le rapport d'expertise judiciaire, l'aiguille ne se trouve absolument pas dans l'axe de la grande lèvre droite, en contradiction avec le texte du rapport. Voir le même schéma commenté ci-dessous


On remarque également que le dessin de l'aiguille tracé par l'experte judiciaire ne correspond absolument pas à son emplacement réel, vu sur la radiographie commentée ci-dessous.
On remarque également que le dessin de l'aiguille tracé par l'experte judiciaire ne correspond absolument pas à son emplacement réel, vu sur la radiographie commentée ci-dessous.

La radiographie de face donne une projection frontale des différents éléments constituant le bassin (qui se superposent sur l'image). L'image de l'aiguille n'est pas superposée avec celle de la grande lèvre ou de l'axe de la grande lèvre. La confraternité de l'experte judiciaire avec son collègue, chirurgien, l'a conduite a exprimer un point de vue incohérent pour tenter de justifier les déclarations du chirurgien, fautif. Celui-ci avait en effet déclaré que l'aiguille se trouvait dans la grande lèvre droite et avait incisé celle-ci jusqu'à la fesse droite où il avait trouvé l'aiguille après 2 heures d'opération, avec des conséquences désastreuses pour la patiente. Il ne s'agit pas d'une simple erreur de diagnostic, mais d'une faute professionnelle. Au delà de l'évidence que l'aiguille ne pouvait pas se situer dans la grande lèvre droite, le chirurgien aurait dû prescrire 2 radiographies, l'une de face, l'autre de profil ou mieux, soumettre la patiente à un examen de tomographie 3D (scanner) pour localiser précisément l'aiguille, avant d'opérer.


CONCLUSION : Au nom de la confraternité, les médecins, experts judiciaires ou non, ne se déjugent pas entre eux quitte à tomber dans l'absurdité la plus totale. Cela s'appelle se prendre les pieds dans le tapis.

 
 
 

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